Le ciment est le constituant principal du béton, matériau de construction le plus utilisé actuellement et qui continuera à l’être dans les années à venir. Sa production génère des émissions de CO2. Il est ainsi fondamental d’optimiser son utilisation dans les constructions en béton, tout en faisant en sorte que ces constructions aient une durée de vie compatible avec les contraintes du développement durable. Pour relever ce challenge, il est essentiel d’utiliser des outils de quantification adaptés rendant possible la justification, de façon rigoureuse et fiable, des choix stratégiques et techniques adoptés.
Les méthodes numériques (méthodes des éléments finis, des volumes finis, des différences finies, …) sont des éléments de réponse pertinents pour ce challenge. Parce qu’ils permettent de mieux prendre en compte les propriétés et comportements rhéologiques, physico-chimiques, mécaniques des bétons, ainsi que les conditions aux limites, ils permettent aussi d’optimiser les constructions. Cette optimisation doit être faite au regard de conditions liées au temps, à l’argent, à la sécurité, à l’énergie, aux émissions de CO2 et plus généralement au cycle de vie des structures, en tout cas dans une acception plus fiable que celle des codes ou des approches analytiques couramment utilisés.
Après Aix-en-Provence (France, 2012), Rio de Janeiro (Brésil, 2015), Lecco (Italie, 2029), la prochaine conférence Rilem internationale Numerical Modeling Strategies for Sustainable Concrete Structures (SSCS 2022) se tiendra dans la ville de Marseille (France) du 4 au 6 juillet 2022.