Comment les données sont-elles construites dans la base de données DIOGEN ?
Deux cas de figure se présentent, soit les données existent – par exemple dans des EPD, soit elles n’existent pas et il faut les construire :
- Dans le premier cas, elles sont extraites des EPD existantes avec une attention particulière au périmètre d’étude puis qualifiées à l’aide de la matrice de cotation. Ces données sont qualifiées de « données spécifiques ».
- Dans le second cas elles sont construites à partir de données bibliographiques et/ou de données génériques. Elles font également l’objet de la qualification par la matrice de cotation. Ces données sont qualifiées de « données construites ».
Elles sont alors moins contextualisées puisqu’appuyées le plus souvent sur des données moyennées. Cependant ces « données construites », bien que moins contextualisées, ont un intérêt certain lié à l’établissement d’un modèle qui peut être importé dans différents logiciels ACV (OpenLCA, Brightway…), et qui peut donc faire l’objet d’une capitalisation. Un tel modèle permet également un recalcul des impacts, et donc permet une adaptation aux évolutions normatives fréquentes, impliquant des modifications des indicateurs de référence.
La méthodologie employée pour la cotation des fiches est expliquée au lien suivant ici.
Les fiches sont numérotées selon la nomenclature suivante : X-Y-$$ avec
- X pouvant correspondre à S dans le cas d’une donnée « Spécifique » et C dans le cas d’une donnée « Construite »,
- Y pouvant correspondre à C pour Ciment, B pour Béton, P pour Prix, A pour Acier,
- $$ correspondant au numéro de la fiche.